Valérie, opticienne
Valérie, opticienne
“J’ai commencé à l’UMIF à l’ouverture du magasin du centre Alice Grosperrin en 1993. J’ai ensuite dirigé le magasin de Drancy avant de revenir dans le 16e arrondissement début 2019.”
Pourquoi une telle fidélité?
“On m’a rapidement donné la responsabilité d’un magasin. C’est ce qui m’a plu. Il y a une vraie possibilité d’évoluer en interne. J’ai eu des responsabilités dans deux boutiques différentes. Et puis, je suis dans de bonnes conditions : je travaille 35h par semaine et notre offre est appréciée par les clients.”
Quelle différence pour un opticien entre l’UMIF et un autre employeur ?
“Notre activité est la même : on a les mêmes équipements qu’un opticien traditionnel. On vend aussi des lentilles et on traite la basse vision. Il faut accompagner et assister. Mais, à la différence d'un opticien classique, nous sommes gérés par des administrateurs bénévoles, nous n'avons pas d’actionnaires. La pression économique est donc moindre. Les Opticiens Mutualistes ont été créés par la Mutualité Française. Ce sont des enseignes moins commerciales, plus humaines, c’est ce qui m’a plus.”
C’est une vraie motivation de ne pas faire d’exception, de sélection, de pouvoir aider chacun.
Est-ce qu’on peut parler d’une approche responsable de votre métier ?
“Oui, on a beaucoup de collections faites en France. On essaie de faire de la qualité au juste prix. On répond aux besoins des patients qui bénéficient de la CMU ou de l’AME comme à ceux des patients dont la mutuelle rembourse l’ensemble des soins. On traite tout le monde à la même enseigne. C’est une vraie motivation de ne pas faire d’exception, de sélection, de pouvoir aider chacun. On ne retrouve pas forcément cela partout.”