Elisabeth, orthoptiste
Élisabeth, orthoptiste
“Je suis orthoptiste au centre de santé de Noisy-le-Sec dans le cadre du projet Visu-santé. J’ai rejoint l’UMIF après avoir exercé 1 an et demi au Centre Hospitalier National d’Ophalmologie.”
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre l’UMIF ?
“Travailler à l’hôpital m’a permis d’apprendre beaucoup, d’acquérir de l’expérience et de découvrir des pathologies très différentes, parfois graves. Mais une fois que je me suis sentie prête à travailler en autonomie, l’UMIF m’a paru une très bonne option. J’avais envisagé travailler en libéral mais le statut de salarié me permet de me concentrer sur les soins et pas sur l’administratif. À l’UMIF, il y a un vrai travail d’équipe, un rapport personnel, je suis proche de mes collègues. Et puis, ça m’ouvre des opportunités d’évolution.”
Pouvez-vous nous parler de votre parcours au sein de l’UMIF ?
“J’ai commencé au Centre de santé Alice Grosperrin où je travaillais avec un ophtalmologiste en binôme. C’était très intéressant mais la direction a proposé un nouveau projet : Visu-santé. J’ai candidaté et j’ai été retenu. Visu-santé permet à des gens qui ont besoin de renouveler leurs lunettes depuis longtemps d’obtenir un rendez-vous rapidement. L’orthoptiste, reçoit le patient et fait les examens. Ensuite, on envoie les comptes-rendus des examens en ligne, on utilise les nouvelles technologies et la télémédecine. C’est super de participer à un projet pionnier qui pourra servir dans tous les déserts médicaux à terme !”
C’est super de participer à un projet pionnier qui pourra servir dans tous les déserts médicaux !
Quels sont les enjeux d’un tel projet pour vous ?
“On a la responsabilité de faire un travail très consciencieux, on n’a pas le droit à l’erreur pour que la personne ait son ordonnance sous 8 jours. Être seule augmente ma responsabilité, c’est un vrai défi ! Quand on travaille en binôme, le médecin peut nous aiguiller, là, c’est à nous d’être vigilant ! Je dois continuer à me former : j’ai eu une formation théorique et pratique tous les ans pour Visu-santé dispensée par les médecins de Cochin et de Necker.”
Et au delà du défi ?
“C’est également motivant car on se sent utile pour la société : la vue change tous les 3-4 ans et pourtant les gens ne peuvent pas toujours avoir une consultation rapidement. J’aime avoir la confiance des ophtalmos, être reconnue pour la qualité de mon travail et être appréciée. J’éprouve du plaisir quand je constate que les gens voient bien avec leurs nouvelles lunettes ! Et puis, ça permet de faire connaître le métier d’orthoptiste qui est important au moment où la France manque d’ophtalmologistes. On peut pallier ce manque car on est formés à la réfraction et aux examens complémentaires, comme la photographie du fond de l’œil, le champ visuel. Dans un premier temps, on va accueillir des patients entre 6 et 50 ans et on espère encore davantage plus tard !”